Népal, le pays du trekking : le tour des Annapurnas
Dès l’arrivée à l’aéroport, on comprend que le Népal est un pays particulier. Des hommes par dizaines attendent les touristes à la sortie pour proposer leurs services en tant que taxi ou guide. Nous sommes au mois de Septembre 2012 et il pleut : chose tout à fait normale car la saison des pluies n’est pas encore terminée. Il fait une chaleur étouffante à Katmandou alors un peu d’eau sur la tête n’est pas vraiment désagréable.
Après une nuit dans un hôtel au confort occidental, nous voilà partis à l’aventure. Si, comme nous, vous souhaitez faire le tour des Annapurnas, la première chose à faire est d’aller chercher les permis de trek au bureau de l’ACAP (Annapurna Conservation Area Project).
Katmandou est une ville vivante, peuplée. La circulation est gérée par un policier au centre des croisements, les voitures roulent à gauche. Le centre touristique du nom de Thamel n’est pas vraiment authentique : dans les rues très sales et étroites il y a essentiellement des magasins de trek, des boutiques de souvenirs et des restaurants « à touristes ». Que faire à Katmandou ?
Après une heure de marche, nous arrivons au bureau pour acheter nos permis de trek. Un monsieur nous amène chez un photographe pour faire des photos d’identité (des photos ratées au charmant prix de 8 euros, donc aussi cher qu’en France, mais comme dirait le monsieur : « nos photos sont de meilleure qualité ! » –rire- ). Après le paiement nous repartons avec nos autorisations en poche. Pour environ 2 euros, un taxi nous amène à la gare routière d’où nous comptons prendre un bus jusqu’à Besi Sahar. Mais les choses se compliquent car il n’y a plus aucun bus direct : nous prenons donc un bus jusqu’à Dumre et là un autre bus nous amènera à destination.
Nous avons de la malchance pour ce premier voyage en bus. Après avoir mis un temps fou à quitter Katmandou (d’ailleurs on peut voir que la ville est très étendue), on atteint enfin les montagnes. Mais très vite, notre trajet est stoppé par un énorme bouchon causé par des camions en panne. Leurs camions TATA sont très jolis, mais toutes ces couleurs font office de cache-misère. Avec beaucoup de patience, nous réussissons enfin à arriver Dumre où nous sommes lâchés sans aucune indication. Mais des touristes ne sont jamais laissés seuls très longtemps. Un homme vient vers nous et nous amène à son bus en nous demandant quatre fois le prix normal du ticket, les négociations s’engagent alors (c’est un pays où tout est à négocier, et quel dommage !). Nous arrivons finalement de nuit.
Arrivée au pied des Annapurnas : point de départ du trek
Le repas du soir : des Momos (sortes de raviolis chinois cuits à la vapeur et fourrés de viande et/ou de légumes).
Le lendemain, avec une journée de retard sur notre planning, nous prenons le premier bus qui passe dans la rue. Il faut savoir qu’il n’existe pas vraiment d’arrêt de bus : les gens montent et descendent en faisant signe, et un rabatteur se met à la porte pour annoncer la destination du bus.
Une fois que nous sommes à l’intérieur de notre bus, celui-ci s’arrête une centaine de mètres plus loin et le chauffeur demande à Clem de suivre le rabatteur. Ensemble, ils vont au bureau du TIMS (Trekkers’ Management Information System). Ce nouvel organisme (non indiqué dans notre guide Lonely Planet) tient un registre des trekkeurs faisant le tour des Annapurnas. Nous sommes très surpris de constater qu’ils nous demandent à nouveau de l’argent, mais sous le regard d’un policier pas très tendre nous acceptons de payer. Le bus peut redémarrer, mais aussitôt reparti, il s’arrête à nouveau en attendant d’être complètement rempli. Des dizaines de personnes se ruent pour avoir une place. Le bus est très vite plein. Les Népalais entassent les bagages dans le couloir, des dames s’assoient sur Clem, des gens sont sur le toit… Epique !
Nous arrivons à Bulbule, le point de départ du trek du tour des Annapurnas, non sans bleus car les routes de terre mettent à rude épreuve le vieux bus « tout terrain » qui n’hésite pas à rouler dans la boue ou directement dans les rivières…
Nous profitons de l’arrivée à Bulbule pour faire une pause repas avant le grand départ du trek !
Pour résumer, une petite vidéo :
La suite du Trek au Nepal ici.
Clo & Clem
2 commentaires
J’adore !!!!!!! bravoooo, trop hâte de découvrir la suite 🙂
la suite ! la suite ! on veut la suite !!!!!!!