Bienvenue à Tokyo !
Nous parlons rarement de nos découvertes culinaires. Pourtant, pendant 2 ans de voyages, nous avons vécu de sacrées expériences à ce sujet. Sur les îles du détroit de Torres (au large de l’Australie) par exemple, lorsque nous avons goûté, au milieu de la nature, des fourmis vertes au goût de bonbons acidulés… Mais ça c’est une autre histoire, on vous en parlera peut-être un jour. :p
Vous raconter notre séjour à Tokyo, c’est avant tout tenter de vous faire revivre par les mots notre découverte de la cuisine japonaise traditionnelle, une des raisons principales de notre détour inattendu au pays du soleil levant.
A vos baguettes !
Tokyo – Nos premiers pas au Japon
On a toujours rêvé de ce pays si lointain, si inaccessible en apparence. Et tous les voyageurs rencontrés sur la route sont unanimes : “le Japon c’est génial !”.
D’un point de vue culinaire, pour nous, le Japon c’était principalement les sushis, les makis et les brochettes boeuf-fromage… les grands classiques des restaurants japonais en France. Nous étions au courant qu’il existe plus de spécialités japonaises mais nous n’avions jamais eu l’occasion de les decouvrir.
Nos quelques jours à Tokyo vont nous montrer la richesse incroyable de la cuisine japonaise.
Tout commence lors de notre premier réveil sur le sol japonais. Nous avons passé la nuit chez Emma et Shotaro dans la banlieue de Tokyo, à Kita-Akabane. Couchés sur un futon traditionnel posé sur des tatamis, nous nous réveillons doucement. Il est encore tôt mais dehors les gens s’activent déjà.
Emma, notre hôte, frappe à notre porte. Dans sa main, une assiette avec des onogiris faits maison. Ils sont encore chauds.
Les onigiris sont des boules de riz farcies entourées d’une feuille d’algue nori. Emma les a farcies avec du thon cuit. Du poisson le matin !? Pourquoi pas 🙂 C’est un véritable délice pour les papilles et très nourrissant pour démarrer une longue journée.
En plus de ses onigiris, Emma, employée à l’office du tourisme, nous donne une multitude de bonnes adresses à visiter à Tokyo.
Premier arrêt : Shibuya, au coeur de Tokyo
Shibuya est l’un des quartiers les plus connus de Tokyo. Tout près de la gare, on trouve le fameux croisement de passages piétons immortalisé dans de nombreux films. Pendant l’heure de pointe, il n’y a pas moins de 2000 japonais qui peuvent traverser en même temps… C’est tellement impressionnant qu’on pourrait rester des heures à regarder ce “petit manège” sans se lasser.
A deux pas du croisement, nous avons mangé d’excellents sushis. À Umegaoka sushi no midori, situé dans le batiment de Mark City East 4. Attention, nous vous prévenons, les sushis y sont à tomber littéralement par terre. Et ça fait mauvais genre de tomber par terre au Japon… A Tokyo, les restaurants sont rarement vides. Mais celui-là a tellement d’attente qu’ ils ont dû installer une dizaine de mètres de bancs et un système de tickets pour gérer l’heure d’attente, voire plus.
On y a goûté notamment l’unagi : l’anguille. Les Japonais en raffolent, et nous aussi 🙂 On y a admiré les maîtres sushis préparer nos plats à quelques centimètres de notre assiette en buvant notre thé matcha, un thé vert en poudre servi à volonté. Et on a découvert le “vrai” goût du sushi japonais avec sa petite pointe de wasabi étalée sous le poisson.
Shibuya est un quartier tellement grand et actif qu’on peut y rester des jours. Nous avons passé de longues heures dans d’immenses salles d’arcades assourdissantes, à jouer à Mario Kart, à regarder les jeunes japonais jouer comme des dieux et à tenter d’attraper des souvenirs rigolos aux innombrables machines à pince.
Notre second coup de coeur culinaire de Shibuya, ce sont les ramens . En sortant exténués de la salle d’arcade, il faut se requinquer et les ramens d’Ichiran sont la solution idéale. Les ramens sont des bouillons de pâtes, avec de la viande ou du poisson. Là encore, il y a la queue mais ça va plutôt vite. Enfin entrés dans le restaurant, on se retrouve nez à nez avec une borne électronique. C’est le serveur ! Une pratique courante dans les restaurants japonais et finalement beaucoup plus rapide. Assis dans de petits box individuels, nous ne ferons qu’apercevoir en coup de vent les mains des serveurs (humains) qui nous apportent nos plats. Une expérience “spéciale” mais un goût unique qui nous fera revenir juste avant notre depart pour l’aéroport.
Tsukiji – Le marché aux poissons de Tokyo
Aujourd’hui, nous nous levons aux aurores : direction le marché aux poissons de Tsukiji. Ce marché est la plus grande halle aux poissons du monde. C’est un marché professionnel qui ouvre ses portes à 5h30 du matin. Les poissons, en particulier les énormes thons rouges, sont mis aux enchères. Les touristes sont autorisés, mais en nombre très restreint. Il faut donc faire la queue très tôt (une heure en avance, parfois plus) pour avoir la chance d’y assister.
Nous arrivons trop tard pour assister aux enchères, mais le marché est ouvert librement au public de 9h à 14h. Les allées interminables sont remplies de poissons en tout genre. Les employés du marché roulent à toute vitesse dans des petites remorques électriques entre les étals de poissons pour fournir leurs clients.
Quelques restaurants à touristes sont ouverts dans le marché, Emma nous a conseillé d’y aller mais la queue interminable nous décourage et nous nous rabattons sur de petites barquettes de sashimis vendues directement dans le marché. Impossible de faire plus frais 🙂
La cerise sur le gâteau : Le bœuf de Kobe
Pour fêter les 30 ans de Clem et notre retour prochain en France, nous nous accordons une petite folie : un dîner dans un des meilleurs restaurants qui servent du bœuf de Kobe à Tokyo, le Kobe Beef Kaiseki 511 à Akasaka.
Le restaurant est très chic et nous dépareillons avec nos habits de backpackers. Malgré tout, les serveurs nous accueillent comme si nous étions des hôtes de très haut rang. Ils font tout pour nous mettre à l’aise et nous expliquer les plats proposés. Nous prenons des menus en 7 plats. Chaque plat nous fera decouvrir une partie différente du bœuf de Kobe avec, à chaque fois, une façon originale de la préparer et de la présenter.
Le bouquet final est le steak de Kobe coupé dans la meilleure partie de l’animal. La serveuse nous explique que le bœuf de Kobe est noté selon sa qualité. Le meilleur bœuf, extrêmement rare, est noté 12. En dessous de 6, le bœuf perd sa nomination de bœuf de Kobe. Ce soir, nous avons la chance de goûter du bœuf noté 11 ! La viande est fondante. Son goût est inimitable. Pour Clem, qui est amoureux de la viande de bœuf, c’est l’extase absolue.
Pour finir de nous achever, le restaurant nous offre, pour l’anniversaire de Clem, un gâteau d’anniversaire succulent qu’ils ont pris la peine d’acheter dans une pâtisserie de renom.
Quelle expérience !
Nos quelques jours à Tokyo ne nous ont bien sûr pas permis de découvrir toute l’étendue de la cuisine japonaise. Mais nous avons été éblouis par l’ensemble de nos expériences. Des ramens très peu onéreux au bœuf de Kobe si unique en passant par les fameux sushis, nous en avons encore l’eau à la bouche 😀
A bientôt pour vous faire vivre une nouvelle expérience de voyage
Clo & Clem
4 commentaires
Et oui il vous en reste beaucoup à savoirer en plats japonais, et à Tokyo il fallait aller à Tsukishima pour y manger des Okonomiyaki et Monjayaki 😉
Super article, je suis impatient de découvrir ces différents plats lors d’un voyage au Japon !
Génial, ça donne envie, hâte de découvrir tout ça !
Bonjour Clo et Clem,
Votre article est très intéressant… Bravo et merci !!!
Pourriez vous juste nous communiquer le prix moyen d’un repas classique d’un midi et le prix de votre super menu de 7 plats au le Kobe Beef Kaiseki 511 à Akasaka ?