« L’Islande à vélo ?! Quoi ? Mais ils sont fous ! L’Islande est une île montagneuse, il y fait super froid et il pleut !! » Clo & Clem n’ont peur de rien et vous le prouvent 🙂
Départ pour Reykjavik : prendre l’avion pour l’Islande avec nos vélos, comment protéger les vélos ?
Pour partir dans cette aventure, nous décidons d’amener nos vélos de France. Nous préférons rouler avec des vélos que nous connaissons. Équipés de grosses sacoches, nous amenons avec nous tout le matériel technique : rustines, chambres à air de rechange, pompe à vélo, la popote pour faire la cuisine… Dans notre sac, nous amenons peu de vêtements. La météo annonce du froid et de la pluie. Pour deux semaines nous avons 2 joggings, 5 t-shirts, un jean, 2 polaires, des chaussettes et des sous-vêtements. Mais également un pantalon de pluie et une bâche pour protéger le matériel. Nous prenons également notre tente et nos sacs de couchage car nous avons prévu de faire du camping sauvage.
A cette époque, nous habitions en banlieue parisienne et l’aéroport où nous attend l’avion pour Reykjavik était de l’autre côté de Paris. Notre aventure a donc commencé plus tôt que prévue. Peut-on prendre des vélos dans les transports en commun ? Ça dépend du conducteur ! Normalement, les vélos ne sont pas acceptés dans les bus, mais en demandant gentiment avec un sourire jusqu’aux oreilles, ça passe toujours mieux.
Une fois à l’aéroport, pour protéger les vélos, nous avons dévissé les guidons, dégonflé les pneus et nous avons enroulé le tout avec du film plastique pour protéger un peu ! Après une queue de folie à notre comptoir, la charmante hôtesse nous demande d’enregistrer les vélos au niveau du comptoir pour objets encombrants. Et devinez où se situe ce comptoir ? De l’autre côté du hall évidemment ! Nous nous dépêchons mais, devant le comptoir, une autre hôtesse nous indique que nos vélos sont trop gros et qu’il faut attendre une personne qui viendra nous les prendre. 1h30 plus tard, une dame de la sécurité arrive, énervée parce qu’on l’avait dérangée pendant sa pause repas. Nous la suivons dans la salle des douaniers, nos vélos sont inspectés par des chiens puis finalement emmenés vers les soutes de l’avion…. In extremis, nous montons également dans l’avion pour Reykjavik juste avant son décollage, énervés mais soulagés. Par la suite, nous avons repris 3 fois l’avion avec nos vélos, mais du côté islandais. Comme par magie, tout est devenu beaucoup plus simple. Dès l’enregistrement, un employé de la compagnie a récupéré nos vélos (avec le sourire) et s’est occupé de tout. La fameuse efficacité nordique !
Islande à vélo : arrivée à Reykjavik. Que visiter à Reyjavik durant 2-3 jours ?
Notre avion atterrit à Reykjavik, la capitale. Deux tiers des habitants de l’île y habitent, soit 120 000 habitants (autant qu’à Perpignan).
Les rues sont très propres et colorées. L’architecture donne parfois une impression de grand Lego.
Le street-art y est extrêmement développé . Nous découvrons des murs couverts de grandioses graffitis.
Hallgrímskirkja (l’église Hallgrímur – nom donné en l’honneur du pasteur poète Hallgrimur Pétursson) a été achevée en 1940. Entièrement en béton, elle domine l’ensemble de la ville.
Les Islandais sont très fiers de leurs origines Viking. Le National Museum of Iceland est notamment dédié à la culture viking. À l’aide de l’audioguide, retracer l’histoire de l’Islande devient un jeu d’enfant. La visite vaut le détour.
Où manger et où dormir à Reykjavik ?
Nous avons eu un véritable coup de foudre pour les hamburgers Bùllan. Hamburgara Bùllan est situé sur le port. Leurs hamburgers sont, pour nous, les meilleurs du monde !!!!
En rentrant dans ce tout petit restaurant, nos yeux sont tout de suite attirés par la cuisine. Les cuistots en sueur font face à des plaques de cuisson couvertes de graisse brulée. Rien de très appétissant.
Affamés, nous commandons tout de même. Notre plat arrive, les frites sont archi grasses et les hamburgers dégoulinent de sauce. Pourtant, dès la première bouchée, on fond littéralement… MAGIQUE !
Avant d’aller dormir, il faut savoir que l’Islande est un pays extrêmement cher. Une chambre d’hôtel peut facilement coûter une centaine d’euros avec le confort d’un Formule 1 en France…
Pour ne pas trop nous ruiner, nous choisissons une petite chambre au Sunna Guesthouse. Après avoir sympathisé avec le responsable de l’hôtel, celui-ci nous fait la surprise de nous surclasser dans une grande chambre avec une terrasse qui donne directement sur Hallgrímskirkja.
Alors que nous devions avoir des petits lits séparés et des douches collectives, nous nous retrouvons avec un lit double et notre propre douche 🙂
Arrivée à Akureyri : préparatifs du voyage à vélo
Après Reykjavik, nous prenons un vol intérieur pour nous rendre dans le nord de l’île. Notre périple à vélo commence à Akureyri, la deuxième plus grande ville du pays : moins de 20 000 habitants.
L’aéroport est miniature, et la piste d’atterrissage est périlleuse ! Notre petit bimoteur à hélices s’arrête de justesse avant le lac !
Nous remontons les vélos, et partons faire le plein de conserves pour notre voyage. Le supermarché n’est pas très grand et tout est écrit en islandais.
Nous cherchons désespérément une petite bonbonne de gaz pour pouvoir chauffer nos conserves dans la nature. Après de longues recherches en ville, on nous explique qu’il y a un magasin de bricolage à la sortie de la ville. Arrivés devant le magasin, celui-ci est déjà fermé.
Contretemps inattendu, nous passons donc la nuit au camping municipal (une simple bande de gazon entre deux routes) dans les hauteurs de la ville.
Le lendemain matin, nous achetons enfin notre fameuse bonbonne de gaz, sésame pour pouvoir quitter la ville et découvrir enfin les magnifiques paysages islandais.
Tout heureux, nous passons devant le panneau qui indique la sortie de la ville. 100 mètres plus loin, la roue arrière du vélo de Clem crève… Nous n’avons jamais réparé de roue de notre vie… Ça commence bien 🙂
La suite ici : L’Islande à vélo et camping sauvage sur la route du lac Myvatn
Clo & Clem
2 commentaires
Bravo ! cela donne des idées…
Est-ce que toutes les compagnies aériennes prennent les vélos ou bien faut-il en choisir une particulière ?
De quel aéroport parisien êtes-vous partis ? (Roissy ?) , avez-vous pu vous y rendre en vélo ?
Bonne continuation
Béatrice
On vous encourage à franchir le pas : le vélo en Islande permet de profiter pleinement des paysages qui sont à couper le souffle (les photos seront à voir dans l’article suivant).
Pour répondre aux questions, nous avions pris transavia (Paris Orly- Reykjavik) qui ont accepté les vélos (en payant 160 euros le vélo), et IcelandAir en vol intérieur Reykjavik-Akureyri.
Pour le trajet jusqu’à Orly, nous avons pris le Orly bus à Denfert : normalement les vélos ne sont pas acceptés sauf si ils sont démontés (nous avons juste démonté les pédales, tourné le guidon, et nous avons accompagné le tout avec un ENORME sourire).
A mardi pour la suite 🙂