Deux ans… Déjà deux ans que nous sommes mariés.
Nous avions passé notre lune de miel au Népal. Nous nous étions donnés le défi de grimper à plus de 5000 mètres d’altitude. Trois semaines intenses, inoubliables mais sans répit autour des Annapurnas.
Et nous revoilà à Katmandou, deux ans plus tard ! C’est l’occasion idéale de compléter notre précédente visite par une seconde lune de miel. Au programme : farniente, plaisir et paillettes dans les yeux.
Nous avons 15 jours de libres en attendant notre visa indien : challenge « Lune de miel de rêve » accepté !
Les trésors de Katmandou : que visiter ?
Comme la majorité des touristes, nous passons nos premiers jours dans le célèbre quartier de Thamel. C’est le coin des restaurants et des hôtels pas chers. Mais à part des boutiques pour touristes, il n’y a pas grand chose à voir.
Les monuments sont éparpillés dans la ville à quelques kilomètres les uns des autres. Comme il s’agit de notre deuxième passage à Katmandou (voir l’article : https://cloetclem.fr/trek-au-nepal- partie-4-que-visiter-a-katmandou/), nous connaissons déjà la plupart des lieux. Nous retournons tout de même avec plaisir au Monkey Temple (le temple des singes) et à Durbar Square.
Lors de notre première visite, nous étions fatigués par notre trek et nous n’avions pas su apprécier ces monuments. C’est donc en pleine forme et plus calmement que nous explorons à nouveau ces endroits. La première fois qu’on visite une ville, on a toujours peur de passer à côté du plus important et on en oublie d’apprécier le moment présent. Revisiter une ville sans ce stress, c’est le pied !
Nous terminons notre visite par le musée Taragaon qui a ouvert récemment et qui regroupe une collection de photographies et de documents sur l’architecture de Katmandou. Ce musée est encore méconnu des touristes, mais il vaut vraiment le détour.
L’architecture du musée en elle-même est très intéressante. Il s’agit de plusieurs petits bâtiments en briques rouges tout en rondeur.
Vraiment étonnant.
Où dormir à Katmandou ? Un hôtel de luxe pour une lune de miel romantique
Nous sommes restés plusieurs jours dans le brouhaha de Thamel dans un hôtel pas cher. Pas de souci, nous avons l’habitude. Mais petite particularité de Katmandou : les coupures d’électricité incessantes. Quand le ventilateur s’arrête brusquement et que la chaleur est écrasante, on se dit alors qu’on est vraiment trop loin de la lune de miel parfaite. Un peu de luxe ne ferait pas de mal.
Nous choisissons le Hyatt Regency de Katmandou : un 5 étoiles à quelques pas de la stupa Bodnath et surtout dotée d’une grande piscine.
A vrai dire, au départ, nous avions peurs d’être déçus par l’hôtel. Nous avons l’habitude de voyager dans des hôtels bas-de-gamme et ça nous plait comme ça. Se retrouver du jour au lendemain dans l’ambiance d’un 5 étoiles, est-ce agréable ou allons nous trouver les gens hautains et le confort survendu ?
Finalement, dès l’arrivée, nous sommes agréablement surpris. Nous sommes accueillis comme des rois et installés dans une chambre avec une superbe vue sur la stupa.
La chambre est toute blanche avec un lit king-size et tout le confort. Mais c’est surtout la salle de bain qui nous intéresse. Après plusieurs mois à se laver dans des douches à la propreté relative, nous nous extasions comme des enfants le soir de Noël devant la belle et grande baignoire.
En 5 minutes, on a déjà oublié qu’on est des routards et on se prend au jeu du luxe. On se commande notre dîner au room service et on le dévore allongés dans le lit.
Le lendemain, après une bonne nuit de sommeil, nous découvrons à notre porte le journal du jour, une petite attention qui fait toujours plaisir surtout quand on s’y attend pas du tout.
A chaque fois que l’on croise un employé de l’hôtel en descendant pour le petit-déjeuner, il nous salue d’un « good morning ! » avec un large sourire. Au début, ça nous fait un peu bizarre puis on s’y habitue et ça fait même plaisir.
Notre programme journalier est simple : petit-déjeuner copieux, piscine, farniente… Petit à petit, on se sent comme à la maison. Que demander de mieux ? Notre séjour est tout simplement PARFAIT.
Faire du rafting au Népal : une bonne dose de fun dans un environnement incroyable
Après quelques jours à Katmandou, nous décidons de prendre la route pour le parc National du Chitwan.
Le Népal est surtout visité pour ses incroyables treks. Comme nous avions déjà fait le tour des Annapurnas lors de notre premier séjour au Népal, nous souhaitons découvrir une autre facette de ce pays.
Le parc de Chitwan se situe dans le Sud du Népal à la frontière de l’Inde. C’est une grande forêt, l’endroit idéal pour être au calme et voir des animaux sauvages.
La route en lacets nous fait traverser les massifs montagneux. On est hypnotisé par la beauté des paysages et on en oublie le danger. Au détour d’un virage, un bus accidenté au fond du ravin nous rappelle brutalement à quel point les routes népalaises sont meurtrières.
En contre-bas, nous suivons le cours de la rivière Trisuli. Elle a pris sa source dans l’Himalaya et descend jusqu’en Inde. C’est sur cette rivière que nous avons prévu de faire du rafting.
Ce sera notre deuxième expérience de rafting. La première fois, c’était dans les Alpes juste après notre mariage, une « avant » lune de miel en quelques sortes : les montagnes parfaites pour tester notre endurance avant d’attaquer l’Himalaya. Nous étions sur l’une des rivières les plus dangereuses de France et l’embarcation s’était renversée, emportant Clem dans les rapides. Une grosse frayeur et quelques bleus plus tard, il avait réussi à s’accrocher à un rocher.
Ce n’est donc pas sans une petite appréhension qu’on monte dans l’embarcation au Népal. Le jeune guide parle un anglais approximatif et la moitié de l’équipage est constitué de jeunes chinoises qui ne comprennent pas l’anglais. Le rafting demande de la coordination pour éviter les rochers. Ça va être compliqué…
Le moniteur place Clem à l’avant, la place la plus impressionnante. Clo, assise juste derrière, motive la troupe au rythme des « un, deux, un, deux, allez on peut y arriver ! ».
Heureusement, les premiers rapides sont très simples et nous permettent d’améliorer notre coordination. Jusque-là, notre équipe s’en sort étonnamment bien. Autour de nous, les montagnes sont impressionnantes. Notre guide nous demande de nous reconcentrer car nous arrivons dans des rapides plus compliqués. Les rochers sont plus gros et les trous d’eau plus profonds. Ni une, ni deux, l’embarcation se fait secouer dans tous les sens et heurte un rocher. Forts de notre expérience, nous avons le réflexe de nous jeter à l’intérieur du raft tandis que les autres sont éjectés dans l’eau.
Heureusement, la rivière est large et les rochers ne sont pas dangereux. Le moniteur propose même que nous les rejoignons dans l’eau. C’est donc hors de l’embarcation et dans la rigolade que nous terminons cette excellente activité.
Nous renouvellerons avec plaisir cette aventure dans un autre pays 🙂
A bientôt
Clo & Clem
[Précision importante : notre séjour au Hyatt nous a été offert par l’hôtel. Pour autant, notre avis n’a nullement été influencé, il reste sincère et reflète au mieux notre expérience. Merci beaucoup à l’hôtel Hyatt Regency (www.kathmandu.regency.hyatt.com) pour l’accueil à Katmandou !]
3 commentaires
je trouve que c’est votre meilleur article ! Ça me donne envie d’aller au Népal, Merci !
Chouette article. Niveau budget vous avez dépensé combien sur place ? Hotel luxieux ? Hotel moins luxieux ? Vie de tous les jours ? Visites ?
Bonjour 😀
Lors de notre premier séjour au Népal, nous avons utilisé 800 euros de budget à deux pour 3 semaines, dont 2 semaines dans les montagnes.
A Katmandou, les hotels bas de gamme sont autour de 15/20 euros la chambre double en pleine saison. Pour un hotel de luxe, on monte vite à 150 euros la nuit. On peut manger dans la rue pour 1 ou 2 euros 🙂
On s’est beaucoup déplacé en taxi (nos courses ne dépassaient jamais les 100-150 roupies donc moins de 2 euros).
Les entrées pour les visites sont plus chers pour les touristes (il y a différents tarifs : pour les Népalais, les touristes indiens, et les occidentaux).