Je ne connaissais pas du tout le Honduras. Quand j’ai annoncé que je partais quelques jours dans ce pays les réactions ont été unanimes : « Mais c’est un pays dangereux !! Fais attention !! ». Mais une fois arrivée à Tela, tous les préjugés sur le Honduras s’envolent. Tela et le parc national Jeanette Kawas sont des petits coins de paradis, paisibles et ensoleillés.
Visite de la ville de Tela
Tela est une petite ville située sur les côtes Caribéennes. C’était un grand port au XXe siècle, c’est là notamment que la United Fruit Company siégeait. Mais un énorme ouragan a tout détruit en 1998, laissant Tela à l’abandon. L’immense jetée témoigne de l’apogée et de la chute économique. Aujourd’hui Tela renaît petit à petit.
Lorsque nous arrivons au Honduras, la saison touristique est déjà terminée. Nous sommes en mai et les températures frôlent les 40 degrés. Les familles se lèvent aux aurores pour aller se rafraîchir un peu en se baignant. En allant faire des photos sur la plage au lever du soleil, je ne m’attendais pas à voir autant de personnes : certains enfants jouent, d’autres se baignent. Il est 4h du matin, c’est normal… L’école ne commence qu’à 6h du matin.
Le parc national Jeanette Kawas
Tela est connue pour ses magnifiques plages, mais c’est aussi le point d’entrée du parc national Jeanette Kawas.
Le parc national s’appelait à l’origine Punta Sal, puis a été renommé en l’hommage de Jeanette Kawas qui militait pour la protection de l’environnement et qui a été assassinée alors qu’elle se battait contre la plantation de palmiers. Le parc est aujourd’hui bien protégé. On peut y randonner et observer la richesse de la faune et de la flore du Honduras.
Le bateau nous dépose sur une petite plage déserte de la péninsule de Punta Sal. Nous allons commencer notre randonnée ici. Nous nous enfonçons peu à peu dans la forêt tropicale. La végétation est dense mais le sentier est bien balisé.
Quel plaisir d’être au milieu de la nature ! Le silence est de courte durée. Au loin nous entendons des singes hurleurs. Et très vite nous apercevons des capucins. Ils sont nombreux, juste en haut de nos têtes. Je ne peux pas m’empêcher de sourire, je suis trop contente !
Mais mon sourire disparait rapidement quand les capucins deviennent brusquement agressifs, n’hésitant pas à nous lancer des branches en pleine tête !!!! On apprendra par la suite qu’il ne faut jamais sourire face à un singe, car montrer ses dents est signe de provocation.
Après notre balade dans la forêt, la bateau nous récupère pour nous emmener déjeuner à l’unique campement de la péninsule du parc national Jeanette Kawas : Il y a deux-trois cabanes habitées par des scientifiques venus étudier la faune et la flore. Ici, c’est la nature qui règne.
D’ailleurs, durant le repas, un petit serpent s’invite entre nos jambes. AAaaaahhhhh !!!! J’ai HORREUR des serpents ! Mais, au lieu de le tuer, les responsables des lieux le récupèrent, et le relâchent un peu plus loin.
Après le repas, nous passons l’après-midi sur la magnifique plage. Certains se baignent, d’autres se prélassent dans des hamacs.
Qui ose dire encore que le Honduras est un pays dangereux ? 🙂
Merci à l’Office du tourisme du Honduras de nous permettre d’aborder un nouveau regard sur ce magnifique pays, et nous montrer des lieux paisibles comme Tela !
Aurélie du blog Madame Oreille a également été au Honduras. Vous pouvez découvrir son point de vue ici, et regarder ses jolies photos 🙂
À très bientôt pour de nouvelles aventures,
Clo
2 commentaires
Super article ! mais en revanche c’est dangereux la preuve tu t’es fait attaquer par des singes !!! Ha Ha !!
Bon j’aurais pas aimé être à votre place à ce moment là !!! Je retiens de ne jamais sourire face à un de ces petits monstres ! ( que j’adore au passage 🙂 )
En tout cas les photos donnent envie de visiter ce pays.
Xoxo
Céline
Quelles belles photos du Honduras ! De mon côté, je pense beaucoup à aller visiter le Costa Rica ou Cuba. En effet, avec vos histoires de serpent vous m’avez un peu découragée 😉