Retour sur Terre : fin du tour des Annapurnas
Après l’ascension de Thorung la, il nous reste la descente à faire : 1600 mètres d’un coup, dans un brouillard très dense. Et en plus, nous avons perdu Rupesh qui marche trop vite pour nous.
De ce côté de la montagne, nous sommes surpris par les bouteilles qui tapissent les champs. Heureusement, nos bouteilles à nous sont dans un sac plastique accroché au dos de Clo. Les trekkeurs pensent bien faire en laissant les bouteilles dans les hôtels, mais sur place ils ne possèdent aucun moyen pour recycler, alors ils jettent tout simplement dans la nature.
Après le brouillard, on arrive à un village où des motos nous récupèrent car nous avons raté la jeep. De ce côté de la chaine de montagnes le paysage est vraiment différent. Comme il ne pleut pas souvent, la terre est sèche, donnant l’impression d’un désert. Les motos nous amènent jusqu’à Jomson où nous avons le choix entre l’avion et le bus.
Jomson à Pokhara en bus : Attention aux éboulements !
Nous décidons de prendre le bus entre Jomson et Pokhara, à notre grand malheur car nous sommes confrontés aux fameux éboulements de terrain. Total des courses : nous avons pris 8 bus différents, sur une route de terre étroite, instable et dangereuse.
Pour le premier bus que nous prenons, le tarif nous semble déraisonnablement cher. Nous comprenons vite qu’il existe un tarif officiel et un tarif “touristes”. L’expérience aidant, on arrive par la suite à payer le prix normal pour chaque bus. Voici l’astuce : nous essayons de regarder combien payent les népalais autour de nous, et avant que le rabatteur ne nous dise quoi que ce soit, nous lui tendons la monnaie préparée à l’avance, comme si de rien n’était. D’une manière générale, pour les négociations, les prix sont gonflés de trois, quatre ou cinq fois le prix normal.
Après 2 jours de trajets, nous arrivons enfin à Pokhara. Pokhara est une grande ville qui se situe dans une vallée au bord d’un lac très agréable pour faire de la barque en amoureux. Nous avons le choix entre une location à l’heure, un trajet aller-retour ou une location à la journée. Un commis à la rame est “fourni” avec la location, mais nous trouvons plus sympa de partir seuls à la découverte du lac.
Mais comme à Katmandu, ici à Pokhara le quartier touristique n’est pas du tout authentique et n’est fréquenté que par des touristes. Les restaurants sont assez bons même s’ils sont plutôt chers (pour le pays).
Des boutiques de souvenirs se succèdent et le choix est très vaste pour les hôtels. Au niveau des visites, la vieille ville semble être intéressante, mais nous préférons finalement nous reposer.
Après Pokhara, nous atteignons Katmandu à toute vitesse : la route était goudronnée, et aucun camion n’était tombé en panne.
Pour résumer, une petite vidéo :
La suite et fin du voyage au Népal : La découverte de Katmandou : que voir, que faire ?
Par Clo & Clem
3 commentaires
Ouah ! j’ai eu l’impression de sentir tous les chaos du bus. Trop bien encore une fois. Merci pour le feuilleton, j’attends la suite : vivement mardi prochain.
Il y a maintenant des années (au moins deux dizaines) que je ne suis pas retourné au Népal, mail l’idée que l’on puisse s’y déplacer à moto ou en bus au delà de Pokhara m’est difficile à imaginer. Je comprends que ce soit certainement un progrès pour les habitants des villages reculés (Mustang ou Dolpo), mais pour nous touristes (alpinistes et randonneurs) quelle déception… Le Népal (comme les autres pays) se visite à pied… J’ai fait le tour des Annapurna en 1983, il fallait 17 jours à un bon marcheur, le temps de se “mettre en jambes”
et de faire aussi de belles rencontres. De même, même s’il existait la route de Kathmandou à Pokhara, j’ai préféré le chemin des collines… Merci pour vos vidéos et le reçis, je vais visionner les précédents
épisodes…
bon voyage