Depuis quelques années, nous essayons de promouvoir une autre forme de tourisme, un tourisme plus lent, plus respectueux de l’environnement. Avec le cyclotourisme, on a trouvé une manière de voyager en adéquation avec nos envies de prendre le temps en profitant des paysages. Originaires de Bretagne, nous connaissions très peu l’Est de la France. Il y a quelques années, nous avions passé quelques jours en Moselle dans les environs de Thionville et ce petit week-end nous avait donné envie de revenir. Cette année, en partenariat avec La vélo route de la Voie Bleue, on a décidé de parcourir une partie de la véloroute qui va du Luxembourg à Lyon le long de la Moselle et de la Saône. On vous emmène à la découverte de la Moselle, la Meurthe et Moselle et les Vosges, de Sierck-les-Bains à Bain-les-Bains.
La Voie Bleue en Moselle : de Sierck-les-bains à Metz en passant par Thionville
Visiter Sierck les bains
On a commencé notre voyage à vélo à Sierck les bains, non loin des frontières allemandes et luxembourgeoises. Sierck-les-Bains est un village qui était autrefois une grande ville fortifiée marchande, comme en témoigne le château et les nombreuses maisons de style Renaissance avec de sublimes porches. On emprunte les ruelles étroites pour rejoindre le château qui surplombe la ville. Le château de Sierck-les-Bains, construit dès le XIe siècle, a appartenu aux ducs de Lorraine. Plusieurs fois détruit et reconstruit, il n’en reste aujourd’hui que les remparts et quelques bâtiments.
En se baladant à l’intérieur de l’enceinte du château, on peut profiter d’une magnifique vue sur le méandre de la Moselle. Le Stromberg domine de l’autre côté de la rivière. Cette colline permet d’avoir une vue panoramique sur les environs. C’est des hauteurs du Stromberg qu’une roue enflammée est lancée chaque année dans les pentes et si elle termine sa course dans la Moselle, cela signifie que les récoltes seront bonnes. La fête de la Saint-Jean est une fête très importante pour la ville. Des milliers de visiteurs viennent profiter des festivités et du feu d’artifice.
Où manger à Sierck-les-Bains ?
Nous avons déjeuné au restaurant gastronomique de La vieille Porte. Les plats sont cuisinés avec des produits frais et la terrasse à l’intérieur de la cour permet de profiter du calme. Le restaurant est juste à côté de la Tour de l’horloge, qui, construite en 1294, servait de porte d’entrée de la ville.
Après la visite de Sierck-les-Bains, nous prenons la route en direction de Thionville, à une trentaine de kilomètres de Sierck-les-Bains. Nous longeons la Moselle à vélo en passant par le Port de Plaisance Nautic’Ham avant d’arriver à Thionville. Le trajet à vélo est simple, sans dénivelé. En suivant les rives de la Moselle, on passe à côté du CNPE (Centre Nucléaire de Production d’Électricite de Cattenom). La centrale est assez discrète et, finalement, avec la végétation bucolique du bord de Moselle, on l’oublie très vite. Notre voyage à vélo sur la Voie Bleue nous conduit ensuite à Thionville.
Visiter Thionville
Thionville est une grande ville vivante qui a également une Histoire très riche. En se baladant dans la ville, on tombe sur des vestiges des différentes époques.
On commence notre visite par la Tour aux puces.
Thionville était située sur une importante voie romaine et s’est développée très tôt. Durant le Haut Moyen Âge, plusieurs rois carolingiens vont régulièrement à Thionville, c’est le cas par exemple de Charlemagne. Aujourd’hui il ne reste rien du château des Carolingiens mais une légende raconte que Charlemagne aurait séjourné dans la Tour aux puces. En réalité, la Tour aux puces, appelée ainsi suite à une erreur de traduction, a été construite bien après, au XIe ou XIIe siècle, par les comtes de Luxembourg. C’était le donjon de leur château. La tour n’est pas vraiment ronde car il s’agit d’un polygone à quatorze côtés. La Tour aux puces est aujourd’hui le musée de la ville.
En continuant notre balade, nous passons devant la Mairie de Thionville construire dans un style post-renaissance luxembourgeois au XVIIe siècle.
Ne manquez pas le beffroi qui a été construit au 14ème siècle. Parmi les 4 cloches du beffroi, il y a une grande cloche de 2 tonnes surnommée la « Grosse Suzanne ». Cette dernière ne sonne malheureusement plus car ses vibrations risqueraient de causer des dommages au bâtiment qui a été reconstruit à de nombreuses reprises. À côté feu beffroi, il y a l’Église Saint-Maximin, une église de place forte. Rappelons que Thionville est non loin de la frontière. Ainsi, cette église construite au milieu du XVIIIe siècle, dispose de 2 tours d’observation.
Dernière étape de notre visite de Thionville : l’Autel de la Patrie. En passant près de l’obélisque, on ne se doute pas de l’Histoire de ce monument unique en France. En effet, construits durant la Révolution, ces monuments étaient conçus pour célébrer les manifestations civiles (à l’inverse des églises qui célébraient les fêtes religieuses). Sous Napoléon, ces monuments ont tous été détruits. Celui de Thionville a été caché dans un cimetière et utilisé comme un monument aux morts. C’est le seul conservé dans cet état en France.
Visiter Thionville nous a permis de voir l’évolution Historique de la région. L’Histoire continue avec la Révolution Industrielle. Construite en 1890 au tout début de la deuxième Révolution industrielle, l’usine sidérurgique d’Uckange symbolise l’ancienne puissance de la sidérurgie lorraine. Nous avions déjà visité le Parc du haut-fourneau U4 lors d’un week-end dans les environs de Thionville. Le site se trouve à 8km seulement de Thionville donc n’hésitez pas à aller y faire un tour.
Après Thionville, nous décidons de prendre un TER pour Metz avec nos vélos. Ce qui est pratique avec la Voie Bleue c’est qu’on peut prendre facilement le TER pour sauter des étapes. À vélo, Thionville est à 33 km de Metz. En train, nous mettons une vingtaine de minutes.
Où dormir à Thionville ?
Nous avons passé une nuit à l’hôtel des Oliviers qui dispose d’une cour et d’un garage sécurisé pour y mettre les motos et les vélos. Le rapport qualité prix est top. L’hôtel se situe dans le centre ville historique et permet de se balader facilement. On peut aussi profiter de la petite terrasse qui est à l’abri de la cohue de la rue.
Visiter Metz
Dernière étape de notre passage en Moselle le long de la Voie bleue : Metz, la plus grande ville de la Moselle. Même si on avait jamais mis les pieds à Metz, on connaissait vaguement la ville à travers son Histoire notamment suite à l’annexion de l’Alsace et d’une partie de la Lorraine par la Prusse avec le traité de Francfort (10 mai 1871).
L’architecture de la ville est marquée par cette Histoire, avec la présence notamment du quartier impérial et la très imposante gare. La Gare centrale de Metz a été mise en service en 1908. Construite par l’architecte Kröger, cette gare monumentale est à la fois impressionnante par ses dimensions mais aussi par tous ses détails sur la façade. Son but premier était militaire car Metz se trouvait à la frontière de la France et il fallait une gare suffisamment grande pour pouvoir déployer rapidement l’armée et les équipements.
Cette impression de grandeur ne se limite pas au quartier impérial à Metz. C’est également le cas pour la cathédrale.
La cathédrale de Metz, débutée en 1220, est la cathédrale avec la plus grande surface vitrée de France. C’est aussi la 3ème en terme de hauteur de nef. Difficile de ne pas être impressionné par la hauteur de plafond quand on marche dans l’allée centrale….
La cathédrale de Metz est également connue pour ses nombreux vitraux, donc des vitraux de Marc Chagall.
D’ailleurs, si vous êtes amateurs d’Art, ne manquez pas le Centre-Pompidou Metz. Nous avons aussi beaucoup aimé le FRAC Lorraine (49 Nord 6 Est – Frac Lorraine, Fonds régional d’art contemporain de Lorraine). Le but est du FRAC Lorraine est de donner la parole aux artistes en cassant les formes habituelles de domination masculine, blanche et hétérosexuée. Les expositions changent 3 fois par an.
En fin de journée, nous embarquons à bord du bateau solaire Solis Mettensis aux côtés de Roby Schoo. Roby propose ainsi des balades en bateau solaire sur la Moselle à la découverte de la faune sauvage tout en dégustant du vin local.
Où dormir à Metz ?
Nous avons dormi 2 nuits sur la péniche Alclair. Nous avions déjà eu l’occasion de dormir dans une péniche sur la Seine et nous avions adoré notre expérience. Cette fois, la péniche est organisée comme une chambre d’hôtes. La péniche, construite en 1945, servait autrefois à transporter les céréales avant d’être transformée dans les années 2000 en logement. La péniche est située sur un canal de la Moselle, à quelques minutes à pied du centre ville. Le petit-déjeuner est copieux et on peut laisser les vélos à l’abri sur la péniche.
Où manger à Metz ?
Nous avons retenu 2 bonnes adresses dans les environs de la cathédrale de Metz :
- La Fleure de Ly (un restaurant gastronomique)
- Le Bistronome (un restaurant type brasserie bistrot).
Après la visite de Metz, nous reprenons la route avec nos vélos le long de la Voie Bleue.
La Voie Bleue en Meurthe-et-Moselle : de Pont-à-Mousson à Nancy
Visiter Pont-à-Mousson
Nous quittons la Moselle pour entrer en Meurthe-et-Moselle en suivant la Moselle. Sur la route de Nancy, nous nous arrêtons à Pont-à-Mousson pour visiter l’Abbaye des Prémontrés.
L’Abbaye des Prémontrés, de l’autre côté de la rive, a été construite au XVIIIe siècle. Anciennement occupée par l’ordre des Prémontrés, puis un Petit séminaire diocésain, l’abbaye est devenue un hôpital civil et militaire avant de devenir un Centre culturel en 1964 et un hôtel.
On peut se balader dans les jardins mais aussi dans les différentes galeries où on emprunte volontiers les 3 escaliers qui rendent l’abbaye si particulière : l’escalier carré, l’escalier ovale et l’escalier rond. Ne manquez pas les différentes expositions. Durant notre visite en Juin 2021, l’abbaye des Prémontrés faisait une rétrospective consacrée à la faïencerie de Longwy. Le Centre culturel organise aussi régulièrement des concerts et des ateliers.
Visiter Nancy : la Place Stanislas
Après notre visite de l’Abbaye des Prémontrés, nous embarquons à nouveau nos vélos dans le TER à Pont-à-Mousson pour aller à Nancy.
Nancy est surtout connue pour ses places classées à l’UNESCO. En découvrant les places Stanislas, de la Carrière et d’Alliance, on comprend rapidement pourquoi elles ont été inscrites à l’UNESCO. Construites sous Stanislas Leszczynski, ancien roi de Pologne devenu beau-père du roi de France Louis XV qui lui a donné le titre de Duc de Lorraine, ces places sont sublimes avec les Arcs de triomphe, les grilles, les dorures, les statues, les fontaines…
Notre visite de Nancy commence par la Place Stanislas.
La Place Stanislas a été construite en l’honneur de Louis XV par Stanislas Leszczynski. D’ailleurs, quand on regarde les détails, on remarques les symboles de la Royauté, sur les grilles d’or de Jean Lamour mais aussi sur les fontaines rocaille. En effet, suite au traité de Vienne de 1738 signé entre la France et la Autriche pour mettre fin à la Guerre de Succession de Pologne, l’empereur Charles VI, chef de la maison de Habsbourg, archiduc d’Autriche, roi de Hongrie et de Bohême, cède la Lorraine à la France. Face aux Lorrains mécontents, Louis XV avait alors nommé son beau-père Stanislas comme duc de Lorraine. Finalement, en dépensant énormément d’argent pour embellir la ville et plus généralement le duché, Stanislas a su se faire apprécier des Lorrains.
En passant par l’Arc Héré, construite à la place de l’ancienne porte Royale construite par Louis XIV, on arrive sur la place de la Carrière et le Palais du Gouvernement. Cette place marque l’entrée dans la vieille ville médiévale de Nancy. Peu avant sa mort, Stanislas a fait aménager Le parc de la Pépinière en 1765. La Pépinière Royale a été construite à la place des anciens remparts de la ville.
Non loin de là, ne manquez pas le Musée Lorrain dans l’ancien Palais des Ducs de Lorraine.
L’Art Nouveau à Nancy
On ne pouvait pas quitter Nancy sans nous intéresser à l’Art Nouveau.
On se baladant dans la ville, il est difficile de passer à côté de cet architecture si particulière. Nancy regorge en effet d’immeuble Art Nouveau.
On vous conseille vraiment la visite de la Villa Majorelle, construite de 1901 à 1902 par l’artiste et industriel Louis Majorelle. Louis Majorelle était un riche commerçant ébéniste et ferronnier. Après plusieurs mois de travaux, la villa Majorelle est à nouveau ouverte au public. On y retrouve tous les codes de l’Art Nouveau : les courbes, les fleurs… En effet, contre les dérives de l’industrialisation à outrance, l’Art nouveau veut remettre la nature au coeur des maisons, notamment en utilisant des motifs végétaux.
Non loin de la Villa Majorelle, ne manquez pas l’Ecole de Nancy, un musée consacré à l’Art Nouveau.
L’Art Nouveau a fait la renommée de Nancy dès les années 1900. Sous l’impulsion d’Emile Gallé, des artistes et artisans d’art et industriels se sont regroupés pour former « L’alliance provinciale des industries d’Art », connue sous le nom de l’Ecole de Nancy. On retrouve dans le musée tout ce qui peut être Art Nouveau dans une maison : des décorations, des vases, de la vaisselle, du mobilier…
Où manger à Nancy ?
- Terroirs – Table & Cave
À côté de l’Ecole de Nancy, n’hésitez pas à aller déjeuner au restaurant Terroirs – Table & Cave. La cuisine est préparée maison avec des produits frais, de saison et locaux. Les plats sont d’apparence simples mais c’est une explosion de saveurs une fois en bouche.
C’est vraiment une très belle adresses à ne pas manquer lors d’un séjour à Nancy !
La Voie Bleue dans les Vosges : de Charmes à Bain-les-Bains en passant par Épinal
Notre voyage le long de la Voie Bleue continue ensuite avec les Vosges. Nous quittons Nancy à vélo pour rejoindre le Canal de l’Est (également appelé le canal des Vosges) qui double la Moselle.
Le paysage change complètement. Les écluses sont plus nombreuses et la nature plus sauvage et arborée. Nous passons par dessus un pont canal de Flavigny-sur-Moselle et croisons de nombreux hérons. Le contraste entre la Moseelle sauvage d’un côté et le canal aménagé est saisissant.
Nous arrivons en fin de journée à Charmes où nous passons la nuit avant de nous rentre à Epinal.
Une nuit à Charmes à la rencontre des castors le long de la Voie Bleue
Notre étape à Charmes est l’occasion d’aller à la rencontre des castors.
Accompagnés du club CPN Les P’tits Castors (Connaître et Protéger la Nature), nous nous rendons au bord d’un plan d’eau non loin de la Moselle. C’est là qu’une famille de castors a décidé de faire son terrier.
Nous patientons avec des jumelles, immobiles et silencieux au bord de l’eau en attendant de les voir. Lors de nos nombreux voyages en France, nous avons vu beaucoup de ragondins mais nous n’avions jamais eu la chance de voir des castors.
Très vite, nous sommes émerveillés par les allers-retours des castors qui vont chercher à manger à la tombée de la nuit.
Nous passons la nuit au camping les îles où nous sommes accueillis par Nathalie et Benjamin. le camping les îles est spécialisé dans l’accueil des personnes en itinérance (qui voyagent à vélo, à moto, en rando, en van/camping-car…). On y trouve donc uniquement des emplacements mais aussi 2 tipis qui sont loués 26 euros/personne, petit-déjeuner inclus.
Le camping est labellisé refuge LPO (Ligue pour la protection des oiseaux). Tout est donc fait pour préserver l’environnement. Et en dormant au camping, on a vraiment l’impression d’être au coeur de la nature car le tipi se trouve au bord de la Moselle et on entend de nombreux oiseaux et insectes.
benjamin propose aussi une cuisine maison dans la guinguette. Il nous a préparé une tarte à base de Munster, un fromage qui vient des Vosges.
Visiter Épinal
Après notre nuit à Charmes, nous reprenons la route en direction d’Epinal.
Epinal n’est pas directement sur la Voie Bleue, il faut faire un petite détour de 3km pour se rendre dans le centre-ville. Mais ce détour vaut le coup car c’est une ville très agréable à visiter.
Lors de notre visite d’Epinal, nous nous sommes baladés dans les environs de La basilique Saint-Maurice construite entre les XIe et XIIIe siècles. Ne manquez pas la place des Vosges qui a gardé ses anciennes arcades. On y trouve aussi une sublime maison Renaissance dite la maison « du Bailli », qui a été construite en 1604 par un riche papetier.
Juste à côté de la basilique Saint-Maurice d’Epinal, le quartier du Chapitre permet de découvrir de magnifiques maisons canoniales aux façades colorées du XVIème et XVIIIème siècle. Les plaques et blasons au-dessus des portes de chaque demeure rappellent le nom des chanoinesses qui appartenaient à des familles nobles qui venaient d’un peu partout en France.
Enfin, sur la route du château dans les hauteurs de la ville, nous passons par la Tour Chinoise qui habille l’escalier qui permet de monter au château. La légende raconte que cette tour a été construire par Christophe Doublat, receveur général du département qui était extrêmement riche, pour accueillir l’Impératrice Joséphine.
Après notre visite rapide d’Epinal, nous partons nous rafraîchir au lac de Bouzay. Le lac de Bouzay est une réserve d’eau qui permet d’alimenter le canal des Vosges.
Dès la sortie d’Epinal, le nombre d’écluses est impressionnant et s’explique par le dénivelé. En suivant le canal le long de la Voie Bleue, nous avons l’impression que le terrain est plat mais les nombreuses écluses nous rappellent que nous sommes arrivés dans les Vosges.
Juste à côté du lac, nous faisons un tour à l’Étang de la Comtesse, une petite promenade au milieu de la forêt.
La manufacture Royale de bain des bains : notre dernière étape à vélo sur la Voie Bleue
Nous terminons ce voyage à vélo le long de la Voie Bleue au milieu de la nature, au coeur des Vosges. Les paysages sont magnifiques, vallonnés.
Nous arrivons à la Manufacture Royale de Bain-les-Bains en fin de journée. Nous avons malheureusement raté la visite de la manufacture mais nous sommes accueillis par les propriétaires François et Martine Cornevaux qui nous racontent l’Histoire du lieu.
Fondée au XVIIIe siècle, la Manufacture Royale de Bain-les-Bains était autrefois un site industriel qui fabriquait du fer blanc. Au fil des siècles, le lieu a été marqué par une Histoire forte.
Le couple a acheté la manufacture (les 20 ha de terrain et les 18 000 m² de bâti) en 2004 alors que tout était en ruines. Martine et François adorent ce genre de défi, c’est déjà ce qu’ils avaient fait avec leur précédent château Saint-Léopold à Lunéville. Ils ont commencé par rénover les appartements et les gites afin d’avoir un revenu pour continuer les travaux.
Quand on arrive à la Manufacture de Bain-les-Bains, on a l’impression d’être dans un petit village. C’était d’ailleurs le cas lorsque la manufacture était encore en fonctionnement. Durant l’âge d’or, il y avait près de 600 ouvriers qui travaillaient et habitaient sur place.
Aujourd’hui, la Manufacture Royale de Bain-les-Bains accueille des voyageurs en itinérance mais aussi des curistes qui viennent profiter de la station thermale de Bain-les-Bains. L’association « Les Amis de la Manufacture Royale » organise régulièrement des évènements pour faire la promotion du patrimoine.
C’est à la Manufacture Royale de Bain-les-Bains que s’achève notre voyage à vélo dans les Vosges et sur la Voie Bleue. Après avoir passé la nuit dans l’un des appartements en location, nous ramenons les vélos à Epinal ou nous prenons ensuite un train pour rentrer chez nous.
Ce voyage sur la Voie Bleue nous a réservé de belles surprises et nous a donné envie de revenir une prochaine fois pour faire la suite du voyage.
D’ici là, on vous retrouve très bientôt pour de nouvelles aventures 🙂
Claudia et Clément